Je ne suis toujours pas enceinte

Augmentez vos chances de tomber enceinte

Si votre grossesse tarde à se mettre en route, cela ne veut pas obligatoirement dire que vous êtes stérile ! Le premier réflexe à avoir est de décompresser : parfois, le désir de maternité, ou la peur de ne jamais devenir maman, est tellement présent qu’il vous bloque. Restez zen… et soyez patiente.

Apprenez aussi à mettre toutes les chances de votre côté pour tomber enceinte. La fécondation ne peut se faire qu’au moment de l’ovulation, c’est-à-dire en théorie au 14 ème jour (en fait entre 12 et 16 !) après le début des règles. Le meilleur moment pour concevoir un bébé se situe donc dans les deux à trois jours précédant l’ovulation, et dans le jour qui suit. Si vous avez des cycles réguliers de 28 jours, c’est facile à repérer ! Pour vous aider à calculer vos périodes de fertilités, consultez le  ‘Calendrier d’ovulation’. Il existe également des tests d’ovulation, vendus en pharmacie, ils permettent de connaître 24 h à 48 h à l’avance le moment de l’ovulation.

Mais en pratique, on observe parfois que l'ovulation intervient à n'importe quel moment. D'un cycle à l'autre et d'une femme à l'autre, les lois de la nature varient considérablement. Le meilleur calcul, et le plus agréable, reste donc la pratique régulière du câlin, sans prise de tête !

Quand en parler à votre médecin ?

Si vous avez moins de 35 ans et que vous essayez de faire un bébé depuis 10 à 12 mois, il est conseillé de consulter. Si vous avez plus de 35 ans, consultez plus tôt, au bout de 6 à 8 mois maxi car le taux de réussite des PMA diminue avec l’âge de la femme. Si vous souffrez d’un excès de poids, de cycles irréguliers ou d’un autre problème gynécologique, n’attendez pas pour en parler à votre médecin ou votre gynécologue.

Lors de la première consultation pour infertilité, le médecin fait passer un bilan complet aux deux membres du couple, afin de déterminer d’où vient le problème. Il pourra prescrire des examens complémentaires : dosages hormonaux, échographie, utérographie (un examen radiologique de l’utérus et des trompes par voie vaginale) chez la femme, spermogramme chez l’homme.

Les différentes techniques de PMA

Une fois les causes de l’infertilité identifiées, le recours à une technique de procréation médicalement assistée pourra être envisagée. Les deux principales méthodes sont :

• L’insémination artificielle : elle consiste à déposer des spermatozoïdes dans les voies génitales de la femme, afin de faciliter la fécondation. Elle se pratique avec le sperme du conjoint ou celui d’un donneur (en cas d’infécondité chez l’homme).
• La fécondation in vitro : elle consiste à féconder un ovule et un spermatozoïde en laboratoire in vitro, avant de transférer les embryons obtenus dans l’utérus de la femme. Ce sont les fameux « bébés éprouvettes ». Plus de trente ans après la première FIV, cette technique s’est considérablement développée. Les progrès réalisés permettent aujourd’hui à de plus en plus de couples stériles de devenir parents.

Même si les taux de réussite sont encourageants, ces traitements sont lourds tant physiquement que psychologiquement. C'est une véritable épreuve que les couples doivent affronter à deux. Néanmoins, le jeu en vaut la chandelle. Et, rassurez-vous, bébé peut aussi arriver au moment où l'on s'y attend le moins !